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Cyril Suquet France csuquet@yahoo.com

Mémoire d'un jour, mémoire d'une vie


Un seul regard,
Un seul sourire
Et le récit d'une vie remonte
Le long des larmes chaudes.

Les souvenirs d'enfance,
Les aventures de l'adolescence,
Les combats de la souffrance,
Les ont uni et séparé.

Comme par magie
Comme par miracle,
La mémoire de ces années passées,
La mémoire de ce temps oublié,
Resurgissent du fin fond de l'âme.

Comme si finalement,
Rien n'avait changé,
Rien n'avait disparu et occulté les années
De cette minute précise,
Où tout a basculé,
De ce silence,
Où tout est dit.

Pas un mot n'est prononcé,
Pas un battement de coeur n'est perdu,
Les larmes et les pensées
Traduisent l'émotion intacte du premier jour.

Un seul regard,
Un seul sourire
Et le récit d'une vie remonte
Le long des larmes chaudes.


Cyril Suquet Juillet 1998


Cyril Suquet France csuquet@yahoo.com


La symphonie de la sourde oreille


Plus de notes dans les enceintes,
Aux oubliettes les oreilles,
Ecoute la symphonie !

Adieu la valse inaudible des sons,
Regarde la partition muette,
Ecoute la symphonie !

Fini le temps du solfège mécanique,
Jetées les croches aveugles,
Ecoute la symphonie !

Cyril Suquet Août 1998

Poème dédié à mon copain musicien, L.V. Beethoven.

csuquet@yahoo.com
Vers de terre et d'ailleurs :
http://lesecritsdecyrilsuquet.wifeo.com/


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Mazecorp Belgique xleton@imaginet.be

Bonjour,
image prise au hasard sur le site de xleton

>>xleton@imaginet.be


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Frédéric Vignale Metz Frédéric Vignale

Que faut-il regretter ?
une naïveté lumineuse.

Le Bleu du monde (Collage 1)


L'un de mes rares collages où le bleu est la teinte dominante. Pourtant le bleu est une couleur
essentielle pour moi. Ce collage, mélange d'encre et de papier est une référence explicite à la
poésie ; les mots déchirés, mouillés s'échouent sur un océan informe. La vérité se trouve dans
cette nonchalance, dans cet aggloméré de signes et de couleurs. Les mots sont noirs ou blancs,
manichéens et éphémères dans la marée humaine.

http://www.ifrance.com/vignale

 


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La supplique à personne

Feras-tu naître en moi le remous de la mer
Si je peux t'expliquer
Mon destin alangui dans un vaste tunnel,
Même sombre en été

Sauras-tu effacer l'étendue de ma peine
Sur le cahot des rails
Sauras-tu inventer autre chose que la Seine
et son quai gris blafard.

Prévois-tu autre chose pour écourer ma vie
que la fumée prenante et les bruits de l'usine
As-tu fait de ma vie si précieuse à mon corps
un tas de faits absurdes qui m'ennuieront encore

Si tu dis que la pluie n'est qu'un sombre passage
pour colorier de bleu les collines et les vagues
Sauras-tu inventer autre chose que la Seine
et son quai gris blafard et son quai gris qui saigne?


Brigitte Guillemot 1978

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Le Train

Un jour de février
de ces jours sombres et froids,
des hommes étaient gelés
dans leurs grands manteaux noirs.

Même un chien soupirait,
roulé dans la poussière,
et les journaux pleuraient
de bien sombres histoires.

Nous sommes tous montés,
le chien, les hommes en noirs,
et même le journal
glissé dans un cabas,
dans un train de banlieue
plus gris qu'un pleur mouillé.

Puis le train a sifflé
un air peu ordinaire
et s'est mis à fumer
comme le faisait son père !

Puis il roulait, roulait,
oubliant les arrêts,
les hommes criaient, criaient
"Le train s'est emballé !"

Comme la chaleur montait,
les manteaux sont tombés
et des chemises à fleurs
poussaient dans les allées.
Un rythme de samba
a pris toute l'assemblée
un vieillard se mouvait
dans une danse effrénée !

Les contrôleurs passaient :
"mais où sont vos billets ?
Pour Santa de Bahia
la zone est dépassée !"

Il faut que je vous dise :
Les hommes de banlieue
ne regardent jamais
au-delà des fenêtres.

Car ils regardent ailleurs
perdus dans d'autres songes
où des ordinateurs
leur parlent du bonheur.

Ils n'ont pas remarqué
les palmes et la mer,
ni les filles presque nues
sous le poids du soleil.

Les petits hommes en noir
n'auront plus jamais froid
quand reviendra l'hiver,
la neige et le verglas.

Au-delà des fenêtres,
d'Asnières à Levallois.
poindra toujours la mer
et cet air de Samba.


Brigitte Guillemot 1997

 

Illustrations de Brigitte Guillemot sur Illustrator


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Bruno Bernier France Bruno-Bernier@lelieubleu.com

Blanche neige et le rossignol

Il n'était pas une fois mais deux, une sorcière aux mains douces,
Il était trois fois une absence de méchanceté,
Le rossignol sur l'arbre ressemblait à un tuba,
La blanche neige sur le sol lui glaçait les pieds
Et le vent glissait sur ses plumes d'or, et oui!
 
Il y a là-bas une douceur grisante
Qui ressemble à ton sourire, et oui!
Je, je , je, ça c'est pour toi, pour moi tu diras je,
Le vent glisse sur les mots, glisse et dure l'instant,
La neige est blanche
C'est indéniable, ne vois-tu pas le rossignol
Et sa voix de trombone enroué,et, hé!
Le vent glisse, neige et rossignol, c'est l'hiver,
Oh, un lit vert, couchons-nous pour froisser le gazon!
Point d'exclamation. Le vent ricane et le jet d'eau dort,
Dehors le lit vert est seul, une marguerite sert d'oreiller,
Et le rossignol dort dans la blanche neige
Et le vent glisse, solidement accroché,
Blanche est la fin; là où le vent ne glisse plus.
Un oiseau s'endort, un oiseau regarde le vent
Et la blanche neige glisse sur le vent,
Et la pluie ne risque pas de tomber
Car l'oiseau se tait, c'était, ce thé sent,
Ha oui, ce texan! Boeuf, va!
Blanche neige et le rossignal! Là
 
 
Bruno Bernier

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Douleur au coude, j'attends, j'espère
que ça passe enfin. Pourtant le geste, le même
d'aimer, d'écrire, même le geste d'attendre
sans bouger que tu reviennes et ries

ramène la petite torture.
Dans le silence, juste au bout du stylo,
les mots ne servent à rien à l'effort d'exister.
Petits cailloux, grêle contre ta joue,

courant de la douleur, clignement de tes yeux,
un dernier ricochet pour savoir quoi rêver.
L'orage va venir piqueter l'eau qui mord,

je serai là, transi, j'attendrai je l'ai dit
la noyade du ciel, l'effondrement des berges
coude contre le corps, sans écharpe, immobile.

Jacques Mouilleron lucapote@club-internet.fr

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Le héros de Sarajevo

Victoire! Victoire!
Criait le héros
les bras en l'air
Le torse gonflé
Les yeux tournés vers le haut
Un bref silence meurtri d'épouvante
Les nerfs en corde de violon
secoués par l'effroi
le corps hébété prêt à bondir
à l'aise parmi les décombres
Mais les pieds
munis de bottes de ciment
Restent rivés au sol
lourds de sang.

Les chaînons manquants se retrouvent
parmi les entrailles des cités explosées
parmi les derniers souffles.

L'espoir fugace d'un couvre feu qui tue
ceux qui croyaient aux prières.

Les petits, aux angoisses taries,
croupis pour ne pas se voir à eux-même,
pleurent des larmes d'obus
...demain sera pareil.

Les murs ravagés s'écroulent
devant les morts-vivants
aux yeux écarquillés
plus grands que les vaisseaux qui circulent en rond sur la mer
impotents,le regard hagard,
ils èrent affamés de bourgeons
puis retombent,
en plein visage
contre le gris enfer des canons.

Les bouches écartelées d'horreur
se laissent dévierger
par les avions chasseurs
qui leur saupoudrent des missiles sur la langue
pour seule communion.
Devant lui le corps ouvert
le visage tordu opposé par la mort
Et l'âme qui s'échappe, soulagée, horrifiée
Au milieu de la ville ennemie
et pourtant sienne
Les cendres aux cendres
Il ne reste plus que la gloire
L'odeur palpable du pouvoir
La satisfaction de l'accompli
Victoire! Victoire
Cria le héros
une dernière fois
avant de s'écrouler en sanglots.

Barbara ceba@iol.it


MOI PLURICULTURELLE

Je suis une unité biologique pluriculturelle
Je vis et je meurs,
Which one I'm not always aware,
De mille façons je drague les éthnies,
celles qui m'embrassent, celles qui me fuient.
L'amore in italiano
et les enfants
po polsku rosmawiaja.
Je suis francophone, anglophone, halophone,
gramophone...
Je pense au pluriel et au singulier
Féminin, masculin
In English it's all the same
Soy asi y vivo entre las paredes de las linguas
Behind each brick another one appears
et mes jointures écorchées s'agrippent...

Barbara

Barbara ceba@iol.it

Barbara ceba@iol.it


L'attente (hoy se pararon las ondas del mar)

Quand l'astre opaque s'enlisera au loin derrière les eaux

Il ne faudra plus attendre lontemps

Il tempo fila ma non si spezza ( le temps tisse mais ne s'effiloche pas)

Time has come now como nunca antes (le temps est venu maintenant comme jamais avant)

Here and now

two for one

and you for me

Et le temps glisse et glisse à l'infini

Demande-moi encore:

Pourquoi?... Pourquoi?... Pourquoi?...

Your voice so close rastrandome como las mareas. ( ta voix si proche qui me ratisse comme les marées)

Dzis juz nie mam sily aby jutro miec (aujourd'hui je n'ai plus la force pour en avoir demain)

La force qui m'emporte au loin des voix, au loin des saisons

Chi non l'ha vista?... la luce? (qui ne l'pas vue?... la lumière?)

Se guardi sulle tue pene non si riflette. (si tu regardes sur tes peines elle ne s'y reflète pas )

Per piacere ancora una volta ( je t'en prie une fois encore)

Pero no me mires de tus ojos sabios de mi ( mais ne me regardes pas de tes yeux savants de moi)

As I stand here with you helpless, out of breath.

Je sers dans mes poings les moignons de ma vie au dessus de la mer

Incrédule je sème

et peu à peu les vagues se figent...

Hoy se pararon las ondas del mar.

Barbara ceba@iol.it

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COMME UN MINISTERE

Orage
Nouvelle maison
Vue sur le château
Chiottes sans aération

Oh non ! Ça je le retire, il y en a marre
Marre du vulgaire, nique la police et les rappeurs
Un lac, un être qui manque...
Couchées les vagues ! Fini le barouf !
Garde-t-on l'orage ?
Oh, je ne sais plus.

Si tout le monde avait la distance !
Et si chacun cultivait son jardin
Il n'y aurait rien à taire
Mais ils tondent leur pelouse en short de foot


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Il y a de l'eau qui coule, qui ruisselle
Il y a des larmes qui souillent mes joues
Je vois dans tes yeux, comme à travers une fenêtre,
les pays lointain où ton âme te guide.
Quand ton soleil me dira aurevoir,
je comprenderai les souffrances du mal.
Quel ange es-tu?
Diable, tu m'a corrompue.
Tu sera toujours loin, même si tu es près de moi.


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Michael PABST pabston@wanadoo.fr

Comme un vieux dément songe
A l'idée du mensonge
J'avoue cette obsession
Qui surgit sans raison

Cette femme sans visage
Qui plus est n'a pas d'âge
Cette femme qui danse
Sur le toit de mes transes

Elle est sage et sensuelle
Comme un ange qui s'élève
Elle s'évade à tirs d'ailes
Dès que le jour se lève

Elle fuit le plein soleil
Se cache tard dans mon lit
S'enfouit dans mon sommeil
Jusqu'à ce que meurt la nuit.

Michael PABST pabston@wanadoo.fr

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Les doigts noués du jour
sur nos corps enlacés
font des plis de lumière
comme un drap éphémère
où la poussière se transforme en buée

Et tout peut s'écrouler:

Le rire haineux des sorcières
La terre entière avec sa lune
Les cosmonautes et leurs étoiles
Les doigts noués du jour
sur l'empreintes éphémère
de deux ombres en manque d'amour
physique et durable


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Orage

Orage, hélas! simple orage
qui a sillonné ton ciel bleu
tant de jours et tant de nuits
éclairs qui n'ont su t'enflammer
et se sont affalés au pied d'une pierre
sans même la toucher

Orage qui, maintenant épuisé
pleure des larmes de pluie
Orage transcendé par l'amour
qui a grondé, qui s'est déchaîné
la rage au corps, le coeur déchiré
déchiqueté par un non-recevoir

Orage qui a craché ses pleurs
en déversant ses tourments
de torrents en torrents

Orage qui s'éloigne
décline et se meurt
vaincu par un ciel bleu
éclatant de froideur

Orage qui n'a fait que passer

Que ne suis-je devenue
tornade ou ouragan !
T'aurais-je ébranlé ?...

Hélas ! je suis maintenant
"Goutte de pluie"..

Pier de Lune


L'attente


Blanc.. désert de blancheur
silence morne noire solitude
au loin un vieil arbre s'effondre
vaincu par le poids de la neige
craquement sinistre
odeur de mort qui rôde

un froid me pénètre
consume mon intérieur
en mon coeur écartelé
s'installe le mal d'aimer

faut-il être aveugle pour voir
faut-il devenir sourd pour entendre
dites-moi... que faut-il pour accepter
non... ne dites mot
laissez-moi me pleurer
me déverser en larmes amères
me dessécher, une dernière fois me déchirer

lambeaux d'espoirs
rêves disparus
laissez-moi vouloir me réveiller
un jour viendra je sais
à mon tour je joindrai
le long cortège des éplorées
les mal aimées, les esseulées

je ne suis qu'une étoile
dans un ciel ombragé
pâle reflet, amour oublié
je ne suis que l'ombre
d'une ombre dérisoire
vite dissipée

j'ai marché sur un fil de verre déjà fêlé

la nuit se prolonge à l'infini
dans l'attente j'écoute les étoiles chanter
en dessinant son corps
dans l'attente d'un mot, un signe
un je ne sais quoi

Pier de Lune©

Pier de Lune

pier.g@sympatico.ca


Rose de sang

Les griffes de la vie
Ont dû blesser mon coeur,
Car dans mon âme, ainsi
Qu'une pluie de douleur,
Des pétales de sang
Gouttent en éclaboussant.

Une larme, puis deux,
S'écrasent, dégoulinent,
Puis forment peu à peu,
De pétales en épines,
Du passé au présent,
Une rose de sang.

J'accepte avec douceur
La peine qui m'oppresse,
Car si saigne mon coeur
D'une pluie de tristesse,
Mon âme s'ennoblit
D'une fleur de vie.

A toi

J'aimerais que tes yeux si clairs de tendresse
Happe de mon regard l'angeline lueur,
Et que tu y découvres les plus grandes richesses
Que tu n'eusses espéré trouver en aucun coeur.
Et que le tourbillon un court instant s'arrête
Pour ne laisser que nous dans un jardin bonheur ;
Où s'efface le temps, où l'âme du poète
Toute faite d'amour, n'est que pure grandeur.
J'aimerais mon regard dans le tien, si fragile
Que plus un seul oiseau n'oserait murmurer ;
Et m'abreuver de toi, frémissante et tranquille...
J'aimerais que ta grande main, forte et tremblante,
Prenne mes doigts menus, et tièdement les serre.
Et sur ton coeur battant les poser, languissante,
Abandonnée au feu du désir, tout entière.
Je voudrais que ta bouche tout doucement s'approche,
Fraîche et délicate comme brise de mai.
Que mes lèvres rosies des tiennes se rapprochent
Jusqu'à les effleurer de satine sucrée.
J'aimerais que tes bras m'abritent protecteurs
Sur ta large poitrine, et écouter ton souffle.
Me blottir, éperdue, dans ta tendre chaleur,
Et me cabrer d'envie, et de caresses souples.
O, mon amour je veux boire l'eau de ta bouche
Longtemps, longtemps, longtemps, jusqu'à l'éternité.
Enfouir mes mains dans tes boucles farouches,
Abandonner mon cou, mon sein à tes baisers.
J'aimerais essuyer de ma langue câline
La sueur de ton corps, ainsi que larmes d'ange
La rosée de ton front, en perles cristallines.
Et me remplir de toi en de divins échanges.
Je voudrais m'enivrer du parfum de ta chair
Et que mes blanches mains délectent ta peau nue.
T'offrir la douceur de ma cambrure fière
Frissonnante de joie sous ton ventre tendu.
Ensemble, respirer au ciel du plaisir...
Lorsque l'astre de feu enflamme le couchant
Retrouver ces couleurs extrêmes en nos délires,
Et puis pleurer d'amour, tous deux en même temps.


Voyages


Se laisser porter vers les étoiles,
Bercé tendrement par un doux voile
Faisant sentir comme un chaud murmure
Qui nous soufflent hors de nos murs.

Par l'humble détachement du moi,
Qui vogue lentement vers le soi,
À l'écoute de ce grand espace ;
Se laisser errer loin de l'impasse.

Aspiré par le parfum tendre
Des galaxies qui savent attendre
Nos corps enveloppés de délicates
Brumes vierges de sombres stigmates.

Au passage, mes sens se répondent
En un irréel tumulte d'ondes ;
Traversant mon corps, souple et léger,
Volubile de s'en affliger.

Ensemble vers la pâle lumière
D'une lointaine cité altière ;
Nous arrivons à l'étrange rêve
Du tendre royaume de la trêve.

Félix-Étienne Hallé etiennehalle@videotron.ca

Tu cherches des mots pour aimer


J'accorde à l'univers notre présence d'être là
j'accorde à l'humanité la solitude de l'être
le guide qu'est l'amour
j'accorde à la vie mon plaisir infini
je t'aime
je réponds à la reponse
pour émerveiller ton rêve et je me lève
je sais que vous êtes tous
humains conscient espèrant désirant croyant rêvant
oeil lumière système vue de vie infime infini
je t'envie d'être toi de croire en la loi
moi je ne suis que moi et l'autre et ailleurs
toujours ailleurs j'ai peur
qui suis je
qui suivre
je suis ivre de cette vie de cette existence
je suis en transe tranquille
je t'aime tes yeux brille
je rêve d'une île
la terre et une île
nous sommes individus nous sommes humanité
nous devons le seul respect le seul amour
moi je t'accorde le mien
au nom de l'univers et de maman

François Spoutnick francoid24@hotmail.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  


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