Voila, le printemps s'endort et la neige fond Et d'une seule main, la nature bourgeonne Elle est violente, la mignonne quand elle rit Hallucinée par le LSD charmeur des fleurs, Non, tu vois, la nature ne se drogue pas, Elle est droguée par le rythme des vagues, par le soleil, Par la montagne. Le vent est las, le vent est matelas Tu te couches sur lui et tu tombes, Et cela fait choc, et cela fait bleu et cela fait mal.
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textes de Bruno Bernier |
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