Deux Lèvres
Je connais chaque feuille morte du sentier Je connais
chaque détour du sentier solitaire Traversant la foule des hommes Le
sentier se perd vers l'infini, Puis s'arrête devant un mur.
Je
connais chaque feuille morte du sentier. Je connais chaque détour du sentier
solitaire.
Le mur s'arrête devant un mur plus grand, un mur énorme
Qui atteint le ciel et cache même le soleil. Sur ce mur : une bouche.
Deux lèvres rouges attendent un baiser, Baiser d'automne, Baiser de
mort.
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