Il faudrait pour que tu sois ma chose Que je me creuse la cervelle un peu plus Mais il me reste si peu de cellules fraîches et tendres, Que j'ai peur de rester sans plus aucun neurone, Si je cherchais pour te faire chavirer Des mots, des idées, et même des images pour t'amener Sur le doux son crissant que mes draps chantent Lorsque tu t'y couches Je saurais, tu le sais les inventer, Ces mots doux comme mouches sucrées, Alors puisque tu le sais... Plutôt que de me fatiguer encore Je te dis d'un ton sec Si tu veux: viens! J'ai pas le temps de bien t'emballer Mais c'est pas pour offrir C'est pour la maison et en plus pour manger de suite... Un tout petit papier suffira, pas besoin de ruban, Juste un peu de ruban scotch, ça tiendra bien le temps d'arriver!
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textes de Bruno Bernier |
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