Mais moi, je ne te dis rien. Et le coeur de mon corps Garde sa souffrance. Aiguiser ces couteaux Qui me blessent Et m'étripent. Et va voir chez Anita si j'y suis Et si je n'y suis pas, C'est que ma tête est chez Suzanne. Sinon Victor va hurler en pensant Que je peux être chez Marie Noèlle Ou Elizabeth. Mais si je te dis à toi Que je suis chez Bénédicte, Tu vas crier que ce n'est pas de jeu. Et que le vent du soir A raison de me voir traîner du côté de chez Vera où Il y a Anika, Véronique et Capoue. Si je ne suis nulle part, ni chez Marie Ange, ni chez Laurence, C'est que je suis chez Florence Avec ma tristesse et ma haine, Et mon amour immense pour elle Et voila
|
|
textes de Bruno Bernier |
|