Ma Florence attend un enfant qui me ronge la cervelle de ma propre peur de ne pouvoir devenir riche pour lui offrir des dentelles roses traversées de rayons de soleil avec un cèdre comme ombrelle, et un pin parasol comme lit, trois vagues, une bouche et deux yeux tous simples, c'est étonnant, c'est curieux, c'est Calder ou Miro ou Moore dit Florence qui attend notre enfant qui me ronge la cervelle de ma peur de ne pas devenir riche de ne pouvoir lui offrir les vagues qui lèchent les collines et le vent qui caressera ses petits doigts de pieds au bord de son berceau.
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textes de Bruno Bernier |
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