Non, revenir est impossible Sur ses pas sans oublier. Il n'y a plus que la peur d'être à jamais détesté. Ce n'est pas par amour que changera la nuit Ou la solitude des êtres. Le vent qui coule de tes lèvres M'apporte la senteur M'apporte cette odeur Odeur de fraîcheur De fleur coupée De femme aimante Le vent qui sépare nos corps Caresse nos cheveux Et fait hurler nos voix. Nos voix qui tuent. Tués par des mots Les corps s'éloignent Et plus rien ne s'entend.
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textes de Bruno Bernier |
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