Faire du pondératisme

      On pourrait croire à te voir que tes yeux se ferment devant la nuit
      Mais tes yeux ne se ferment jamais.
      Tu vis, les prunelles dilatées par la beauté.
      Le noir t'entoure, tu vois la nudité.
      Une dormeuse dans chaque pore de ta peau grince des dents.
      Froidement tu regardes son corps.
      Tu imagines une ignorance totale.
      Tu crois que c'est la première fois,
      Et c'est vrai, c'est la première fois.
      Car cette fois ci tu aimes.

          

 

 textes de Bruno Bernier